L’économie n’a jamais été le point fort des gouvernements islamistes. Au Maroc, ce constat est encore plus dramatique. En 8 ans de gestion gouvernementale sous la houlette du PJD, les performances du marché du travail se sont sérieusement dégradées. Entre le 3 janvier 2012, date de l’arrivée d’Abdelilah Benkirane à la tête du gouvernement et 2019 où Saâdeddine El Othmani, un autre dirigeant islamiste, est toujours chef du gouvernement, les créations nettes en moyenne annuelle sont de l’ordre de 57.900 emplois.
Les chiffres auxquels Maghreb-Intelligence a eu accès et qui émanent d’un document officiel démontrent qu’entre 2003 et 2019, environ 1,9 million postes d’emplois nets ont été créés. Soit une moyenne annuelle de 110.000 emplois nets. Toujours selon le même doucement, c’est le gouvernement de Driss Jettou qui s’en sort le mieux, avec la création en 5 ans (2003-2007) de 191.600 postes d’emplois par an, soit 51 % du stock total d’emplois.
Le gouvernement mené par l’istiqlalien Abbas El Fassi a fait mieux lui aussi que les deux gouvernements islamistes, puisqu’il a réalisé, en l’espace de 4 ans (2007-2011), 24,2 % du stock des créations d’emplois depuis 2003, soit 113.00 emplois par an.
Ce document alimente déjà les discussions dans les salons de Rabat et de Casablanca où plusieurs homme d’affaires et de hauts cadres de l’Etat n’hésitent plus à réclamer un gouvernement de « compétences nationales », loin des incuries des gouvernements politisés.
Enfin, vous parlez du rokma…
Si le pjd avait été un danger pour les extrémistes juifistes du makhzen, il n’aurait jamais accédé au pouvoir. 😉
Ces chiffres isolés ne veulent rien dire, de quel genre d’emploi s’agit il, privé, fonction publique ? l’indice qui est le meilleur indicateur, c’est la croissance.
Va faire la queue pour essayer de récupérer quelques dinars, pour pouvoir faire la queue afin d’acheter un sachet de lait en poudre.