Les performances, en tant que « Président », d’Abdelmedjid Tebboune sont de plus en plus jugées « médiocres » par certains hauts-gradés de l’armée algérienne. C’est pourquoi la décision de hâter la recomposition au sein de l’ANP a été rapidement décidée. Prévues initialement pour le mois de juillet, les nouvelles nominations au sein de l’appareil de l’armée se sont succédées afin de « sécuriser » les centres du pouvoir par ceux qui avaient pesé de tout leur poids dans le choix d’Abdelmedjid Tebboune.
Le mentor du nouveau président, le général-major Abdelkader Lachkhem, le tout-puissant chef de Département des Transmissions, des système d’information et guerre électronique, a su convaincre le chef d’état-major par intérim le général Saïd Chanegriha de procéder au verrouillage des postes-clés au sein de l’ANP. Ainsi, le général-major Mohamed Kaidi a été nommé patron du très stratégique département emploi-préparation de l’état-major. Un autre poste très important dans l’architecture du renseignement algérien, celui la Direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA) a, elle aussi, connu un changement à sa tête, avec le rappel du général Sid-Ali Ould Zemirli qui avait occupé ce poste quelques mois avant d’être viré sur ordre de Gaïd-Salah. Dans la foulée, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a été confié au général Abdelghani Rachedi qui en devient le directeur général adjoint avec de « larges prérogatives ». Le point commun dans ces nouvelles nominations, est que tous leurs titulaires sont réputés être proches du général Lachkham.
Une autre nomination a attiré l’attention des observateurs, non par son importance mais par la nature de celui qui en a hérité. Le général-major Ammar Atamnia a pris les fonctions de Commandant des forces terrestres. Le corps le plus important et le plus riche en hommes et en armements de l’Armée Nationale Populaire. Selon des sources bien informées à Alger, ce général qui entretient de très bonnes relations avec le général Saïd Chanegriha, serait pressenti pour occuper le poste de chef d’état-major en remplacement de son ami Chanegriha qui pourrait, dans quelques mois, devenir ministre ou vice-ministre de la Défense. Charge qui incombe aujourd’hui au président Tebboune en personne.
Ce nouveau redéploiement interviendrait pour pallier les carences constatées d’El Mouradia. D’ailleurs, face à la crise du Coronavirus, c’est l’armée qui a pris les devants. Le général Saïd Chanegriha a tenu lui-même à rassurer les Algériens en se rendant à l’hôpital centrale de l’armée d’Aïn Naâdja à Blida, la ville devenue épicentre du Covid-19 en Algérie. Le patron de l’ANP commence peu à peu à se glisser dans les habits de son prédécesseur, le général Gaid Salah. Chose que l’éditorial de la revue El Djeich a maladroitement essayé de rectifier en expliquant que « les mesures décidées par Tebboune ont évité au pays une tragédie ». Des mots qui sonnent creux au moment où le pays enregistre déjà plus de 256 décès à cause du virus.
Skandar,une question qui va t’aider peut étre a voir un peu plus clair,parce que la tu deviens ridicule: a ton avis lequel de ces deux postes est plus stratégique: puissant chef des services secrets intérieure et extérieure , ou directeur département formation au ministére?
Bouazza Wassini en fuite,Kaidi mis dans un cul de sac au ministére,les jours de Ben Ali Ben Ali et Lachkhem sont comptés,c’est la fin du quarteron des géneraux félons, bref c’est tout le contraire de ce que tu dis dans ton torchon a la con.