Pour un ministre, une telle erreur est impardonnable. Elle l’est aussi pour son entourage et surtout quand une telle erreur trouve sa place dans un décret (qui a force de loi) portant la signature de l’argentier du royaume et publié au Bulletin officiel.Le texte a aussi inexplicablement échappé aux yeux habituellement vigilants du Secrétariat général du gouvernement (SGG).
Comme le veut la tradition et la loi, chaque année, le ministre de l’Economie et des finances est tenu de définir une liste de journaux (quotidiens, hebdomadaires, mais aussi des sites électroniques depuis peu) habilités à publier les annonces légales. Jusque-là, rien d’anormal.
Ce qui est surréaliste est que ce décret, daté du 30 décembre 2019 et publié au BO du 6 février, contient les noms de journaux morts et bien enterrés. C’est le cas du défunt quotidien «Le Soir Echos» de Saâd Tazi, mais aussi de «Al Maghrib», organe arabophone du Rassemblement national des indépendants (RNI) qui a arrêté de paraître depuis une éternité.
Alors M. Benchaaboun, un peu de sérieux! Faites-vous aider par des gens qui s’y connaissent ou demandez conseil au Conseil national de la presse et à la fédération des éditeurs (FMEJ)…
Je lui accorde toutes les circonstances atténuantes ; il a écarté, ou omis ou feint d’ignorer la Vigie marocaine !