Les deux derniers discours de Mohammed VI, lors de la fête du trône et de la commémoration de la révolte du roi et du peuple, ont fait monter la température à Rabat et à Casablanca. Au-delà des nouvelles vagues de nominations annoncées dans les offices publics, les entreprises étatiques et l’administration, les regards se tournent surtout vers la commission qui sera chargée de réfléchir sur le nouveau modèle de développement. Et pour cause. Figurer au sein de cette prestigieuse commission mettra ses membres sous le feu de la lumière et fera d’eux des candidats naturels aux postes de responsabilités. Ce que l’on sait déjà, c’est qu’une liste de candidats est fin-prête. Selon des sources ayant travaillé sur le projet, c’est la multidisciplinarité qui prévaudra au sein de la commission.
Mais, c’est le poste de président de la dite-commission qui alimente aussi bien les attentes que les convoitises. Puiseurs noms circulent dans les salons de Rabat et de Casablanca. Trois prétendants se détachent du lot. Il s’agit d’Abdellatif Jouahri, président de Bank Al-Maghrib, de Mustapha Terrab, patron de l’OCP et de Chakib Benmoussa, actuel ambassadeur du Maroc à Paris. Si les trois profils semblent bien taillés pour le boulot, deux outsiders risquent de créer la surprise.
Il s’agit de Driss Benhima, un fils du bercail doublé d’un technocrate accompli qui a fait toute sa carrière au service de l’Etat que ce soit en tant que dirigeant d’entreprises publics, de ministre ou encore en tant que super wali du Grand-Casablanca. L’ancien grand commis de l’Etat, qui a opéré dernièrement un étonnant rapprochement avec le parti de l’Istiqlal, vient de bénéficier d’un portrait très flatteur de deux pages dans la dernière livraison du magazine parisien Jeune Afrique.
Un autre nom revient avec force ces jours-ci, notamment dans les réseaux sociaux. C’est l’ancien ministre socialiste Mohamed El Ghas. L’ex secrétaire d’Etat à la Jeunesse, dont le mandat a été marqué par des initiatives aussi bien audacieuses qu’inédites a préféré se retirer du débat public depuis sa sortie du gouvernement en 2007. Cette bouderie qui dure depuis 12 années, pourrait bientôt se terminer d’autant plus que Mohamed El Gahs, par ailleurs diplômé en économie et en gestion, demeure populaire chez une bonne partie de l’intelligentsia marocaine et que son parti l’USFP semble être de plus en plus dans les petits papiers du makhzen pour les scénarios de l’après 2021.
- 03:41 Nouakchott
- 04:41 Rabat
- 04:41 Alger
- 04:41 Tunis
- 05:41 Tripoli
Bonjour y a t il une chance pour un quelconque economiste amateur de Faire partie de la dite commission. Si oui quelle est la démarche à suivre pour y accéder. Bien cordialement
Ceci est un test.,..!