Les autorités bahreïnies sont aujourd’hui convaincues que leur pays fait face à un vaste complot dirigé depuis Téhéran. Lors de contacts informels avec les hautes autorités saoudiennes, les dirigeants bahreinis auraient apporté la preuve sur l’implication d’éléments chiites radicaux entraînés à la guérilla urbaine dans les troubles qui secouent la petite île du Golfe. Alors qu’au départ la contestation était pacifique- les manifestants ne réclamant « que » le départ du gouvernement et l’organisation d’élection législatives- les choses ont complètement changé avec l’arrivée à Manama de Hassan Mechimaâ qui était jusqu’alors l’hôte du Hezbollah au Liban. En effet, les diplomates occidentaux accrédités dans la capitale du Bahreïn ont remarqué que le profil des manifestants a radicalement changé depuis deux semaines. Des milices aguerries ont remplacé les jeunes protestataires sans expérience. En outre, les « nouveaux manifestants », saisissent aujourd’hui la moindre fenêtre médiatique pour demander le départ des Al Khalifa, revendication que ne partage pas la majorité de la population chiite du royaume. Il faut dire que le Bahreïn figure parmi les cibles du régime iranien qui à maintes reprises aurait fait savoir que la petite île prospère deviendrait la 14ème province d’Iran. Les Mollahs de Téhéran, depuis la neutralisation de l’Irak, visent le Bahreïn, Oman, le Yémen et le sud de l’Arabie Saoudite pour constituer un arc chiite autour de leur pays.
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