Alors que le secrétaire général avait promis une « tolérance zéro » en matière d’harcèlement sexuel au sein de l’administration de l’ONU, il semblerait qu’il a beaucoup de peine à tenir sa promesse. En effet, le canadien Colin Stewart qui était, depuis novembre 2017, représentant spécial pour le Sahara occidental et Chef de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) espère être reconduit à ce poste malgré les forts soupçons d’harcèlement sexuel qui pèsent sur lui. A l’époque où Colin Stewart occupait le poste de directeur politique au bureau des Nations Unies à Addis-Abeba, il avait fait face à de graves accusations d’harcèlement sexuel. Les supérieurs de Colin Stewart se sont alors empressés de le « couvrir », malgré les plaintes des victimes. D’ailleurs, aucune enquête sur ces accusations n’a été ouverte comme le prévoit les procédures en vigueur. Plus grave encore, le canadien a eu une promotion de la part d’Antonio Guterres qui l’a nommé dans le poste très sensible de patron de la MINURSO au mépris des souffrances des victimes. Aujourd’hui, beaucoup d’intégrations se posent dans les rouages onusiens. Le secrétaire général protège-t-il un « harceleur » ou bien la machine a-t-elle échappée à son patron, portant ainsi un sérieux coup de griffe à l’image et à la crédibilité de l’ONU.
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