L’école publique est-elle en train d’être privatisée en douce et à l’insu du ministre de l’Education nationale ? C’est la question que se posent les milieux syndicaux de l’enseignement avec la multiplication des recours à des sociétés d’intérim pour le remplacement des enseignants absents.
De telles sociétés embauchent des intérimaires avec des CDD pour parer aux absences des enseignants réglementaires et scellent des contrats avec les provinces. Le dernier marché en date a été passé entre le province de Taza et la société « R.D.A.K consulting » basée dans la même ville pour la somme de 2 millions de dirhams.
« Un gâchis » et « un complot » contre l’école publique et l’avenir des futures générations, tonnent les syndicats de l’enseignement qui s’interrogent sur l’opportunité, dans ce cas, du recrutement et de la formation de dizaines de milliers d’enseignants sur contrat.